Dans le Shandarisme, le savoir est important, car il constitue la clé permettant de connaître et comprendre l'existence, l'univers et la vie. C'est à partir de cette même connaissance et compréhension que l'on peut alors faire exister notre incarnation dans cet environnement pour ensuite accomplir notre Moira. Là ou nous pouvons nous réaliser pour pleinement nous épanouir dans l'harmonie de l'univers et dans le respect et le suivi des lois du cosmos. Dans ce sens, il n'y a pas de véritable existence, accomplissement et d'épanouissement de l'être sans ce savoir et la compréhension pleine et correcte de ce dernier.
Seul le savoir essentiel, utile et nécessaire à son incarnation ainsi qu'à l'accomplissement de sa moira compte. Tout autre savoir n’a pas d’utilité et est par conséquent sans valeur. A partir de là, il existe 2 types de connaissances complémentaires l’une de l’autre qui sont le savoir exotérique et le savoir ésotérique. Dans le Shandarisme, le savoir exotérique est l’ensemble des connaissances permettant de prendre conscience et de comprendre l’univers et son incarnation en son sain. Le savoir ésotérique est l’ensemble des connaissances permettant de prendre conscience et de comprendre l’existence, l’être et son accomplissement. Ainsi le savoir exotérique donne le cadre et la forme de la réalisation de la conscience alors que le savoir ésotérique donne l’essence et le sens de cette même réalisation.
Dans la pensée shandarienne, le cosmos est une source éternelle et inépuisable de connaissance libre et accessible à tous. Ce dernier nous offre ainsi un savoir disponible et illimité afin de pleinement exister et ainsi pouvoir accomplir et réaliser notre raison d’être dans sa complétude. Cependant cette connaissance qui nous est offerte ne nous est pas directement donnée. Nous devons d’abord venir la rechercher pour ensuite la saisir. Ce qui implique une quête de la connaissance. Ainsi, cette connaissance n’est pas réservée à une élite, mais est disponible à quiconque est prêt à faire l’effort de venir à elle pour ensuite la prendre et la comprendre.
La curiosité: Dans l’univers, toutes les formes de vie possède cette curiosité naturelle, aussi bien terrestres qu’extraterrestre ou extra-dimensionnel. Car c’est cette curiosité qui leurs permettent de savoir pour se réaliser et évoluer. Elle est ainsi le moteur de la quête de la connaissance. Cependant il existe 2 polarités à la curiosité qui sont la polarité positive orientée sur des sujets et phénomènes participant à notre accomplissement et réalisation de conscience. Et la polarité négative orientée sur des sujets et phénomènes qui n’apporte absolument rien à l’évolution et à l’amélioration de l’être incarné. Ici la curiosité positive est recherchée alors qu’à contrario, la curiosité négative est à éviter.
La vérité La vérité touche à l’essence qui se manifeste par l’énergie et l’information sous la forme d’algorithme. Vrai est ce qui est conforme aux algorithmes du cosmos et Faux ce qui est non-conforme a ces mêmes algorithmes. Il existe 2 formes de vérités dans le Shandarisme. La vérité objective qui renvoie à l’existence d’un fait, d’une action ou d’un événement (produit des algorithmes) sur le plan de la matière. Elle est extérieure à soi. Puis la vérité subjective qui renvoie à l’existence d’un fait, d’une action ou d’un événement sur le plan de la vibration et de la conscience. Elle est intérieure à soi. Cependant, il n'existe pas de vérité ultime et absolue, car nul intelligence et civilisation existante dans l'univers, aussi avancée soit-elle ne peut détenir l'intégralité du savoir de l’existence. Seule la Source de vie est détentrice de cet ultime savoir.
Dans le Shandarisme, l'accès au savoir est libre et ouvert aussi bien aux garçons qu'aux filles. On ne fait pas de discrimination ici, car chacun a une fonction a jouer dans ce monde et doit par conséquent pouvoir avoir accès à toute l’information nécessaire afin d'assurer sa dite fonction. Toutefois, cet accès à la connaissance et au savoir requière l'acquisition de compétences en communication, lecture et écriture par l'alphabétisation afin d’être en capacité de pouvoir recevoir la connaissance et en avoir une correcte compréhension et utilisation. Elles sont ainsi les clés qui ouvrent la porte à l'accès au savoir transmis par l'éducation et l’instruction.
Accessibilité du savoir: Fondamentalement, il n'existe pas de savoir interdit, mais seulement des savoirs dont l’accessibilité est conditionnée par le niveau et degré de conscience et d’éveillance acquit. Dans ce sens, on ne peut pas avoir accès à un savoir dont on est pas en capacité de recevoir. Ainsi, selon ce que l'on est capable d’accueillir, mais aussi selon ce que l'on est venu faire dans cet univers, l'accès au savoir sera accordé ou non.
Dans le Shandarisme, l’éducation donne les bases pour s'insérer dans notre environnement incarnatoire, alors que l'instruction donner les instructions permettant les activités et l’accomplissement de l’être dans ce même environnement. L’éducation est comme un vase et l’instruction le contenu venant remplir ce vase. Dans ce sens, il faut être éduqué pour former le vase avant d’être instruit pour ensuite remplir celui-ci. A partir de là, l'application de ces instructions et leurs maîtrises passe par l’entraînement et l'exercice avant d’être mise en pratique en situation réelle.
Il est important que le savoir acquit soit utilisé, car toutes connaissances non utilisée finit par être oublié de nos mémoires. Dans ce sens, il ne sert à rien de vouloir tout savoir sur tout dans une recherche avide de connaissance. Mais seulement de connaître ce que l'on a besoin de savoir pour exister et nous accomplir en écologicité avec l’univers et en licéité avec le cosmos. A partir de là, la connaissance doit être utilisée de manière positive et écologique avec conscience et intelligence, placé au service de l'incarnation, de la vie et de son accomplissement. Elle ne doit pas être au service des désirs de l'égo (pouvoir, richesse, célébrité, profit personnel), des délires du mental (croyance, idéologie) ou pour répondre à des émotions (colère, jalousie, haine, etc). Autrement cette utilisation du savoir devient négative et toxique. Elle se transforme alors en source de kesh, d’entropie , de chaos et de destruction menaçant du même coup notre incarnation, sa moira et ses réalisations.
Dans le cosmos rien n'est figé ni statique, tout est dynamique et évolutif. Tout est en perpétuelle évolution, nos essences et consciences incluses. De ce fait, les connaissance acquise finissent par devenir inutiles et de nouvelles connaissances plus adaptées sont nécessaires. Ce qui implique la recherche de nouvelle connaissance. C’est une quête perpétuelle du savoir dans laquelle les anciennes connaissances servent de base et de marche pour atteindre les connaissances suivantes. Ce qui ne progresse pas finit inévitablement par régresser. Afin de continuer à progresser dans l’éveillance de la conscience, il ne faut jamais se reposer sur ces connaissances acquise, mais continuer à chercher et à apprendre. Car cette quête perpétuelle du savoir est la garantie de notre progression de conscience vers les plans supérieurs du cosmos, là ou est présente la Source de vie. Autrement nous régressons dans l’ignorance et l’inconscience pour finalement nous perdre dans l’obscurité.