Le droit shandarien est un ensemble de règles et normes visant à organiser la vie et la pratique shandarienne de manière écologique, constructive et fonctionnelle en symbiose avec l'univers, ses lois et son ordre naturel. Le droit shandarien prend son origine dans 2 sources directes et complémentaires l’une de l’autre qui sont le cosmos et Emeis. Le Cosmos fournit les lois naturelles et implicites de l’univers. Emeis, la Conscience collective fournit les lois artificielles et explicites du chemin des étoiles complémentaire aux lois naturelles de l'univers.
Dans la pensée shandarienne, la justice est ce qui est juste. C'est à dire ce qui est conforme à l'ordre naturel de la vie et aux lois de l'univers générant un rapport harmonique, symbiotique et écologique entre tout les êtres, planètes, étoiles et galaxies. Là ou l'existence et la vie peuvent pleinement s'exprimer pour s'épanouir dans leurs complétudes. Elle ne suit pas les désirs de l'égo, les délires du mental ou les croyances, valeurs et dogmes d'une quelconque philosophie, religion ou idéologie en particulier.
La justice stellaire ou « justice shandarienne » est de rendre et maintenir les choses juste, ordonnées et harmonieuses afin d'entretenir l'homéostasie nécessaire à la continuité de la vie dans l'univers et de son épanouissement. Dans ce sens, la justice shandarienne recherche l’équilibre fonctionnel et l'harmonie avec le cosmos, sa vie et ses manifestations ainsi que sa régulation lorsqu’il y a déséquilibre.
Dans le Shandarisme, la moralité avec son manichéisme du bien et du mal n'existe pas. De ce fait, il n'existe pas de bonne ou de mauvaise pensée et action en soi. Dès lors, le péché qui est une transgression contre la moralité et ses lois n'existe également pas. Par contre, il y a l'hybris qui est l'ensemble des pensées, émotions, attitudes mentales et comportements en discordance avec une situation donnée. Ce qui peut être producteur ou non de kesh selon les circonstances. La Source de l'hybris est un manque de conscience, de connaissance, de logique et de maîtrise de soi.
La régulation des effets de l'hybris: lorsque l'hybris cause des effets négatifs, toxiques et destructeurs sur la vie, les êtres ainsi que leurs accomplissements et épanouissements, la justice régénère ce qui à été altéré voir détruit pour retrouver l'homéostasie nécessaire à la poursuite de la vie et de ses réalisations. Les responsables de l'hybris sont alors intégralement intégrés dans ce processus de régénération.
Les punitions et châtiments psychiques et corporels n'existent pas dans le paradigme de conscience shandarien. Car partageant une seule et même conscience et énergie collective, punir et châtier l'un des nôtres, revient a punir et châtier tout le reste du collectif. Notre éveillance de conscience va alors nous faire systématiquement ressentir, prendre et comprendre la souffrance infligée à l’autre. Ce qui a pour effet de créer des perturbations mentales et énergétiques sabotant la continuité des expériences et réalisations des choses nécessaires à la poursuite de l'évolution de la conscience. Enfin, il n’existe pas de droit pénal dans le Shandarisme, puisque la justice stellaire n’est pas fondée sur la peine et le châtiment, mais sur la recherche de l’équilibre fonctionnel et harmonieux avec le cosmos, sa vie et ses manifestations ainsi que sa régulation et régénération lorsqu’il y a déséquilibre et altération.
La mort n’existe pas dans la psyché shandarienne, elle n'est que virtualité. Car ce qui disparaît n'est pas ce que nous sommes, mais seulement notre véhicule physique, notre corps d’incarnation. A quoi bon vouloir condamner à mort une personne puisque ce qu’elle est en réalité, son essence de vie continuera a exister après? Elle partira simplement vivre ailleurs dans le cosmos pour continuer son évolution de conscience. Ainsi, l'idée même de punir par la mort est non seulement inutile mais aussi dépourvue de logique. De ce fait, la peine de mort n'existe pas dans le Shandarisme.
La cosmoéthique est l’éthique issue de l’ordre naturel de l’univers (écologicité) et des lois du cosmos (licéité). Sa fonction est d’être le fil conducteur d’alignement et de symbiose entre nous et l’existence, l’autorité suprême et les lois du cosmos. Ce qui permet d’assurer notre continuité existentielle à tous. La cosmoéthique est neutre. Elle ne prend partie pour aucune idéologie, philosophie, spiritualité, religion, communauté, race, société ou civilisation en particulier. Dans ce sens, ce n'est pas la cosmoéthique qui adhère à notre paradigme de conscience, mais notre paradigme de conscience qui adhère à la cosmoéthique.