Dans la pensée shandarienne, la maison est une dimension et structure consciente, intelligente et vivante, fermée, composée de matière et d'énergie fixée dans l'espace et le temps servant de refuge et de protection à notre incarnation. A partir de là, les différents espaces la composant sont des espaces dédiés aux principales fonctions de vie incarnatoire. Ce qui inclut les activités de régénération (chambre), d'alimentation (cuisine et salle à manger), d'hygiène (salle de bain et toilettes) et d'activités (salle de séjour), de connexion & communication (salle télépathique) du corps d'incarnation. La maison shandarienne possède une division distincte entre les espaces réservés à l'accueil des invités et ceux dédiés aux résidents. Cette disposition reflète des aspects culturels et sociaux importants, visant à assurer la confidentialité et à honorer les traditions d'hospitalité.
La maison shandarienne ainsi que son agencement doivent être dans une relation de symbiose et d’osmose avec ses habitants. Afin que la maison devienne l’extension et le continuum du corps d’incarnation. Cela est réalisé par l'arrangement spatial et l'orientation des meubles et objets afin de permettre à l’énergie de vie présente de circuler librement et harmonieusement à travers ses espaces et dimensions. Enfin, la décoration d’une maison shandarienne se veut être sobre et minimaliste avec peu de meuble, des espaces vides et au centre les éléments nécessaire à la fonction de la pièce.
Le minimalisme physique ou «minimalisme matériel» consiste à ne vivre dans la maison shandarienne qu'avec le strict minimum pour pleinement exister dans la matérialité du cosmos et ainsi accomplir notre programme d'incarnation de manière optimale. Ce qui implique de n'avoir que ce qui est utile et essentiel pour notre vie incarnatoire ainsi que pour la réalisation de notre Moira. Rien de plus, rien de moins. Il n'y a donc pas d'accumulation ni de surconsommation inutile de bien. Ce minimalisme s'inscrit ainsi dans une pensée écologique avec notre environnement d'incarnation dans laquelle on conserve une relation harmonique avec l'univers dans un mode d'utilisation et de consommation des ressources conscient, intelligent et maitrisé.
Une maison shandarienne est considérée comme un être vivant synthétique qu’il faut purifier, protéger et entretenir. A l’origine de cette considération, il y a les sorties astrales. Sorties dans lesquelles on voit et prend conscience que tout vibre, tout est énergie de vie dans la maison. Autrement dit, on s’aperçoit que la maison est dotée d’une vie qui lui est propre. Comme n’importe qu’elle autre forme de vie dans l’univers, la maison doit être entretenue pour continuer à exister. Existence à travers laquelle elle assure ses fonctions d’espace vitale et de lieu de vie. Ainsi, purifier, protéger et entretenir une maison shandarienne permet de maintenir sa structure et fonction intacte. Ces actions se font sur 2 plans qui sont physique avec le nettoyage physique et vibratoire avec le nettoyage énergétique. Enfin, il y a la pratique du Khane takani pour le grand nettoyage de printemps.
Afin de continuer à assurer sa fonction de refuge et de protection, la maison doit elle-même être protégée aussi bien sur le plan physique que sur le plan vibratoire. Sur le plan physique par la fermeture et le verrouillage des points d'accès, ainsi que le renforcement des structures et la présence de barrières de protection. Sur le plan vibratoire, la maison doit être protégé par les cristaux de protection ainsi que par la lumière de la Source. Cette pratique consiste à amener l’énergie et la lumière de la source de vie (le bliss) dans la maison shandarienne afin de la protéger contre la pénétration d’entités énergétiques de basse fréquence ou d’onde négatives (kesh). La protection de la source est réalisée après l’emménagement et doit être renouveler tous les ans au mois de mars, après l’entrée dans le nouveau cycle planétaire célébré par le nowruz.
Dans une maison shandarienne, il existe des objets à bannir, car ces derniers peuvent porter atteinte à l'énergie présente et à la pratique essentielle (spirituelle) des habitants shandariens. Ces objets sont: 1) Les objets, symboles, icône et images de divinités connectant ou appartenant à des entités et des égrégores autres que le Shandarisme, 2) Les objets utilisés pour pratiquer de l'énergétisme négatif (magie noire, sorcellerie), 3) Les objets chargés de kesh (objets maudits) ou porteur de mémoire toxique et négative (mémoires d'acte de violences, meurtres, viols, etc), 4) Les objets ne vous appartenant pas (objets provenant de vol ou d'escroquerie) et 5) La présence d'alcool, de tabac et/ou de drogues.
Les objets de collection: La présence d'objet de collection étranger au Shandarisme est tolérée dans la limite ou ils sont enfermés dans une pièce à part et entourer d'une protection énergétique et vibratoire.
Dans le Shandarisme, il existe 5 types d'habitat à éviter qui sont : 1) Habitats dont les anciens locataires étaient drogués, alcooliques, violents. En effet, les murs et sols ont une mémoire naturelle qui absorbent , stocke et restituent les pensées et énergies des locataires ainsi que des événements négatifs passés. 2) Habitats dans lesquels il y a eu un ou plusieurs drames, notamment quant des décès violents et des souffrances extrêmes (meurtre, viol, torture, suicides, etc) ont eu lieux. 3) Habitats dans lesquels des activités de kesh ont été faits (messe noire, sacrifice humain, etc) 4) Habitats contigus avec un cimetière ou construit dessus et 5) Habitats construit sur des portails énergétiques ouvrant sur d'autres mondes et dimensions.