Dans la pensée shandarienne, l'apparence physique est le reflet de ce que l'on est ou de ce que l'on voudrait être durant cette incarnation. Ainsi, l'apparence physique n'est pas seulement une question de style ou de beauté, mais elle joue un rôle central dans l'acte de présence dans l' environnement incarnatoire. Elle communique des informations sur l'identité et le statut d'incarnation et façonne les dynamiques sociales nécessaire à l'accomplissement de la conscience incarnée. De ce fait, elle a son importance.
Dans le Shandarisme, la pudeur existe et se pratique aussi. Mais contrairement aux religions qui considèrent la pudeur comme une vertu morale, aidant à maintenir la pureté et l’intégrité spirituelle, la pudeur shandarienne est plus une tactique de préservation de soi qu’autre chose. Dans ce sens, on définit 4 grands types de pudeur. Il y a la pudeur informationnelle, lié a l’information que l’on diffuse sur soi, mais aussi sur les autres. La pudeur émotionnelle qui consiste à ne pas exprimer de manière excessive ses émotions dans une expansivité émotionnelle qui pourrait être une source potentielle de problème. La pudeur corporelle qui est de ne pas dévoiler sa nudité dans des situations et personnes qui soit inappropriées. En ce sens, la nudité vulgaire et provocatrice n'est pas acceptable dans le Shandarisme. Enfin, il y a la pudeur relationnelle qui est de s’abstenir de faire de l’ostentation, attirer inutilement l’attention sur soi.
Dans la pensée shandarienne, le corps biologique est considéré comme un second vêtement que l'on enfile pour s'incarner. Le premier vêtement étant le corps psionique ou "corps d'énergie". Dans ce sens, la nudité est l'état d'expression naturelle de ce corps biologique. Il n'y a ni bien ni mal. La nudité est acceptée. Cependant il convient que cette dernière soit adaptée aux situations. Là ou on rejoint la pudeur. Ce qui nécessite d' utiliser la nudité avec discernement et sagesse.
Le troisième vêtement est le vêtement artificiel, synthétique que nous portons pour protéger et renforcer le second vêtement des températures extérieures et des agressions environnementales. A partir de là, le port de cette protection corporelle dépendra de la situation dans laquelle on se trouve. Quant il fait chaud, on portera des vêtements légers afin que la chaleur corporelle soit maintenue à la bonne température et ainsi éviter une hyperthermie. Quand il fait froid, on portera des vêtements chauds afin de contenir la température corporelle nécessaire à son bon fonctionnement physiologique, mais aussi éviter l’hypothermie. En dehors des unifications, rites et célébrations shandariennes, il n'y a pas de tenue vestimentaire stricte. Ainsi le type de vêtement, formes, motifs et couleurs sera simplement en adéquation avec l’environnement et la situation dans lequel on se trouve.
Sous-vêtements: Pour une femme Shandarienne, si la situation physique dans laquelle elle est requière une contention de ses seins, elle portera un soutien-gorge adapté à sa morphologie. Autrement, elle n’en portera pas. Même constat concernant le port de la culotte. Pour l’homme shandarien, idem, si la situation physique dans laquelle il est requière une contention de ses testicules, il portera un slip adapté à sa morphologie. Sinon, il ne le portera pas. Le fait de ne pas porter de sous-vêtements n’a pas d’impact délétère, nocif pour la santé. Enfin, le fait de ne pas porter de sous-vêtements ici n’a aucune connotation sexuelle ni symbolisme. Le sous-vêtement fait partie du troisième vêtement.
Port de chaussure et pieds nus: Encore une fois, tout dépend de la situation dans laquelle on se situe. Nous rappelons ainsi que la chaussure à pour fonction principale de protéger le pied contre la chaleur, les chocs cinétiques, les agressions environnementales et les éventuelles blessures. De là, si cette situation nécessite le fait de protéger ses pieds, alors on portera des chaussures. Autrement non et on restera les pieds nus.
Bijoux et Parures: Le Shandarisme le port de bijoux possède une fonction à la fois vibratoire, de pouvoir et esthétique. Dans leurs fonctions vibratoires, les pierres et métaux précieux portés en parure sont utilisés pour servir de mémoire, soutenir la fréquence vibratoire du corps d’incarnation, mais aussi le protéger énergétiquement, voir le maintenir en haute énergie (bonne santé). Dans leurs fonctions esthétiques, les bijoux rehaussent la beauté du corps d’incarnation. Ils sont également utilisés dans le pouvoir sexuel de séduction en érotisant le corps porteur. Enfin, dans leurs fonctions de pouvoir, certains bijoux et parures sont utilisés pour accroître la force du Qa, les communications télépathiques, soutenir le pouvoir d’attraction, de fascination et d’hypnotisme.
L’Or et l’Argent: Dans la pensée shandarienne l’or est de polarité féminine et donc, uniquement porté par les femmes. L’argent de polarité masculine est uniquement porté par les hommes.
Accessoires: Les accesoires tels que les Chapeaux et casquettes, écharpes, foulards, ceintures, sacs, lunettes et gants sont permis dans la limite de leurs utilités. Autrement on s'abstient d'en porter.
Perruques: D'ordinaire, on ne porte pas de perruque, de postiches, ni d'extension de cheveux afin de rester dans le naturel de l’existence. Toutefois, Si une situation spéciale et exceptionnelle l'exige, le port de perruque peut être fait. Enfin, il faut savoir que seule les femmes portent des perruques, pas les hommes.
Dans la pensée shandarienne, la mode est tolérée dans une certaine limite. Notamment celle de ne pas se perdre dans des identités incarnatoires qui ne sont pas les nôtres. De plus, elle doit conserver une dimension essentielle (spirituelle) et ne pas être totalement axé sur la matérialité et la superficialité. Enfin, la stabilité et la continuité étant primordiale dans l'accomplissement de l’être, il est fortement déconseillé de suivre les effets de mode qui sont source d'instabilité et de vacuité.
Satorialisme: Le Satorialisme est un terme qui dérive du mot latin "sartor", signifiant tailleur. Il désigne une attention particulière et un savoir-faire spécifique dans le domaine de l'habillement et de l'élégance vestimentaire. Il est pratiqué dans le degré des hautes consciences exprimant ainsi leurs hautes vibrations dans la matérialité du cosmos.